samedi 25 octobre 2014

Le calendrier scolaire ferait perdre 30 000 emplois à la montagne française

« Le calendrier scolaire tel qu’il est conçu aujourd’hui fait perdre à la montagne 30 000 emplois par an et 3% de recettes », a déploré vendredi le PDG de la Compagnie des Alpes, Dominique Marcel.

«Le problème du tourisme (en montagne) est que c’est une activité saisonnière» qu’il faut «rentabiliser en quatre ou cinq mois, alors que la plupart des activités se rentabilisent sur une année», a déclaré M. Marcel sur la radio BFM Business. «Si, comme on l’a fait depuis quelques années, on décale les vacances de printemps en mai, c’est pour nous 30.000 emplois en moins (pour les professionnels de la montagne sur un an, ndlr), on a fait le calcul», a-t-il dit. Et «ça nous a fait perdre 3% de recettes ces dernières années», a-t-il ajouté.
Selon Domaines skiables de France, les vacances de printemps ne représentent plus que 2% environ de l’activité, contre 5% quand les vacances ne débordaient pas sur le mois de mai. Dans ces conditions, «il y aura de moins en moins de ski de printemps», a plaidé M. Marcel, et «c’est non seulement des emplois directs (en moins) mais ça veut dire aussi que la compétitivité globale est atteinte», parce qu’"il faudra amortir la saison sur une période beaucoup plus réduite», «ce qui veut dire des prix plus élevés et ainsi de suite...»
Le PDG de Compagnie des Alpes a implicitement appelé à ...

2 commentaires:

  1. Ce qui compte c'est l'intérêt des enfants. Pas du tourisme. Ils iront au bord de mer en mai, et c'est tout. Une période de 3 mois en fin d'année, on voit bien qu'ils ne travaillent pas avec des enfants.

    RépondreSupprimer
  2. "Ils iront au bord de mer en mai, et c'est tout."
    Pauvre con

    RépondreSupprimer